Publié dans Economie

Plan de relance économique de Madagascar - Qui seraient les bénéficiaires ?

Publié le vendredi, 08 mai 2020


Une enveloppe de 347,5 millions de dollars. Tel sera le budget alloué au plan de relance économique de Madagascar, après la crise sanitaire liée au coronavirus. 85 % de ce budget, soit 295 millions de dollars, serviront surtout pour appuyer les entreprises opérant dans le pays. Les critères quant aux entreprises bénéficiaires ne sont pas encore totalement définis. Les autorités en charge du plan de relance économique n’ont pas encore communiqué les détails du programme, autant pour les entreprises bénéficiaires que les sommes attribuées à chacune d’elles. Pourtant, la version définitive de ce plan aurait déjà dû être finalisée à la fin du mois d’avril dernier.
La définition des entreprises bénéficiares reste assez complexe, dans la mesure où chaque société, peu importe sa taille et son secteur d’activité, a été touchée, soit directement ou indirectement, par la crise économique d’envergure mondiale, générée par cette pandémie de coronavirus. « Effectivement, les autorités devront trancher sur un bon nombre de points pour séléctionner les entreprises. Il ne faut pas oublier que la relance de notre économie en dépend. La sélection est aussi complexe sachant que nous n’avons pas de chiffres exacts pour nous appuyer, contrairement aux autres pays. Nous ne pouvons pas alors décreter du jour au lendemain que telle somme ira à tel secteur d’activité pour le soutenir dans son redressement. C’est pourquoi le secteur privé a opté pour une réunion afin de récolter les données nécessaires pour trancher », soutient un observateur.  Effectivement, le 7 avril dernier, le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat et celui des Finances et de l’Economie se sont concertés avec les acteurs du secteur privé pour dresser un état général des lieux et prendre en compte les attentes et les besoins de chacun.
Dans tous les cas, le premier secteur en tête de liste des bénéficiaires est indiscutablement le tourisme. Dès le début de la propagation de la pandémie, au mois de mars, les opérateurs se sont déjà déclarés sinistrés, notamment avec la fermeture des frontières aériennes et la suspension de tous les vols internationaux, sans oublier que la saison des croisières a également été interrompue. Les agences de voyages ont cumulé les annulations. Les établissements hôtelliers enregistrent aujourd’hui un taux d’occupation de 0 %. Les avions sont cloués au sol. Ce qui fait que les pertes du secteur atteignent actuellement les 1 900 milliards d’ariary. Le tourisme pourrait ensuite être suivi par le secteur du commerce. En un mois de confinement total, les commerçants du pays, outre les grandes et les moyennes surfaces (GMS) et les commerces en ligne, n’ont rien vendu. Ils enregistrent ainsi un manque à gagner important. La filière industrielle devrait aussi figurer parmi les bénéficiaires. Que ce soit dans le domaine de l’agroalimentaire ou du textile, la production manufacturière a particulièrement été ralentie, notamment à cause de la perturbation des chaînes d’approvisionnement des intrants, mais aussi de la limitation des commandes et des ventes, autant à l’interne qu’à l’externe. Ce ralentissement a ainsi réduit les revenus des industriels dans le pays, favorisant ainsi un problème de disponibilité au niveau des industries.
Et cette situation est la même au niveau des PME (Petites et moyennes entreprises) que les opérateurs fournisseurs de service comme les transports, les restaurants ou encore les centres de loisirs, sans oublier l’enseignement privé. Il reste à voir si les autorités comptent également prendre comme critère de sélection le fait que l’entreprise en question se trouve dans le formel ou non. Dans tous les cas, tous les acteurs économiques attendent avec impatience ce plan de relance économique pour pouvoir relancer leurs activités.
La Rédaction

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Editorial

  • A bannir !
    Ignoble, l’inceste aggravé par des allégations de viol et de sévices physiques et moraux n’en finit pas de secouer l’opinion. La semaine qui tire à sa fin a vu passer par presse interposée des actes barbares d’un père à l’encontre de ses propres enfants. Des actes à bannir. Un ancien footballeur, demi-célèbre et artiste local, aurait violé et parfois violenté sa propre fille pendant… dix-neuf ans. Toutefois, le terme « viol » devrait être saisi avec précaution. Des actes de viol sur sa propre progéniture 19 ans durant sans que la victime ne réagisse pour tenter de condamner le comportement abominable du père-auteur seraient… impossibles en soi. Il aurait dû y avoir un consentement tacite quelque part. D’ailleurs, des internautes et pas des moindres condamnent l’attitude de la… victime de son silence. Peut-être à des moments différents, elle aurait pu trouver ses comptes. Elle aurait pu soutirer certains profits !…

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